MAYHEM #2 - AJ Styles vs. Cody Rhodes

Alors que tout le monde attend Sunday Night Mayhem avec impatience, un interviewer du nom de Sam Roberts a réussi à avoir l’exclusivité d’une interview avec une des nouvelles têtes de la New Wrestling Generation qui n’est autre que Cody Rhodes.


SAM ROBERTS. – Ladies and gentlemens. Je suis Sam Roberts et bienvenue à vous qui regardez cette interview. Aujourd’hui je suis en compagnie de la nouvelle superstar de la New Wrestling Generation qui n’est autre que Cody Rhodes, bonjour Cody !

CODY RHODES. – Salut, Sam !

SAM ROBERTS. – Comment tu vas ?

CODY RHODES. – Je me porte plutôt bien en ce moment, je suis en forme, j’ai repris l’entrainement avec envie et toi ?

SAM ROBERTS. – Je vais bien, je vais bien, merci de t’en soucier. Alors Cody, ça a été une année assez difficile pour toi avec le décès de feu Dusty Rhodes, toute cette pression à gérer comment tu te sens ?

CODY RHODES. – Je l’ai plutôt mal vécu dans un premier temps, mon père était un soutien sans faille depuis le début de ma carrière. Il m’a toujours poussé dans les moments les plus difficiles de ma carrière et de le perdre a été un véritable coup de massue. Mais, j’ai su me relever et c’est plus un moteur qu’autre chose à présent. Je veux réaliser tout ce que j’avais promis à mon père de son vivant et je compte bien me débarrasser de tous les obstacles sur ma route.

SAM ROBERTS. – Tu sais que je t’apprécie Cody, mais la question que je me pose depuis tout à l’heure, où est passé Stardust ?

CODY RHODES. – Starwho ?

Les deux hommes se mettent à rire en cœur, Cody tente de reprendre la parole mais il ne peut s’empêcher de rire, un rire plutôt communicatif qui est suivi par celui de Sam.


CODY RHODES. – Stardust, c’était comment dire... c’était si tu veux un hommage à mon frère. Mon père était fan donc après sa mort j’ai tenu à lui rendre hommage en continuant mais maintenant il est temps que je repasse aux choses sérieuses, la NWG est un nouveau départ pour moi, c’est l’envol que je devais prendre.

SAM ROBERTS. – Tu viens de réaliser ma transition je te remercie bien, en parlant de la NWG, tu débutes à Mayhem 2 contre AJ Styles qui n’est pas un inconnu au bataillon tu peux nous en dire plus, est-ce que tu crains ce match où ?

CODY RHODES. – Pas particulièrement non, je ne remets pas en cause les talents de lutteurs de Styles mais je sais très bien de quoi je suis capable. Je sais très bien que je suis capable de monter sur ce ring, soulever la foule, les divertir et repartir avec la victoire. Je pense que si je m’inquiète pour des adversaires tel qu’AJ je devrais revoir mes objectifs à la hausse. Je n’ai pas signé le contrat dans le bureau de William Regal pour m’arrêter à tout cela, tout le monde sait qu’AJ Styles n’est qu’un flop quoi qu’on le dise. Sa prestation de la semaine dernière renforce mes propos, je ne pense pas qu’il est prêt pour une fédération de grande envergure.

SAM ROBERTS. – Mais, son palmarès parle pour lui enfin il a eu des titres sur quasiment tous les continents !

CODY RHODES. – C’est toujours la même chose, c’est ce que l’on répète toujours. Tu sais je pense que tout le monde ne peut pas être un grand lutteur, ne peut pas lutter dans les grandes fédérations, des AJ Styles il en existe plein et il en existera encore. C’est un grand lutteur pour une fédération de seconde zone je l’accorde mais pour venir sur un ring tel que la NWG, il n’est pas à sa place. Peu importe le palmarès qu’il a eu par le passé cela ne compte pas, un rookie tel que Baron Corbin que personne ne connaissait il y a de cela un an l’a prouvé la semaine dernière. Tu peux avoir un palmarès long comme la muraille de chine et arriver sur le ring pour te faire battre par la première personne qui passe et c’est comme ça. Il y a une hiérarchie qui s’opère inconsciemment et si tu as essayé de la forcer une première fois sans y parvenir tu n’y arriveras plus, c’est un bon lutteur mais il doit être le meilleur parmi les plus faibles mais quand il s’agit de rentrer dans la cour des grands, il est plus faible parmi les plus forts.

SAM ROBERTS. – Je ne comprends pas ce que tu veux dire pas une hiérarchie qui s’opère, on a déjà vu certains lutteurs brisé complètement certains pronostiques et arriver au sommet.

CODY RHODES. – C’est ce dont je parlais, ce à quoi je voulais en venir. Tu l’as dis toi-même, ils ont brisé quelque chose, ils ont brisé ce fameux mur qui sépare les bons lutteurs des grands lutteurs, c’est ce fameux mur que je suis venu brisé en mille morceaux à la NWG. Je ne suis pas là pour faire de la figuration, brasser pendant cinq minutes le fait que je veux être une plaque tournante, que je peux rapporter de l’argent à la fédération. Ce sont des choses que l’on sait déjà, William Regal m’a offert le tournant de ma carrière. Il m’a offert la clé des portes du succès, c’est maintenant que je vais montrer au monde ce dont je suis réellement capable. C’est de se voiler la face de se dire qu’AJ Styles a encore une chance d’y arriver, pour réussir dans ce business on le sait tous il faut être un grand athlète, un grand professionnel. Comment est-ce qu’on peut encore laisser des gars pareils sur un ring, est-ce que je dois rappeler qu’à plusieurs reprises il a mis en danger la vie de son adversaire. Non pas parce qu’il est fort, juste parce que ce n’est pas un bon athlète.


SAM ROBERTS. – Ton analyse, est à mon sens, quand même assez dur, ce n’est pas parce qu’il rate deux ou trois prises que ça fait de lui un mauvais lutteur, être un lutteur c’est quand même bien plus que ça, c’est un all-package.

CODY RHODES. – C’est bien ça, c’est un bon lutteur mais pas non plus le plus grand lutteur de tous les temps il faut se le dire, j’ai vu des gars se déchainer comme pas possible au Performance Center qui était bien meilleur qu’AJ Styles mais qui pourtant n’ont pas été retenu, c’est ça de jouer dans la cour des grands ! The all-package comme tu le dis si bien, parlons-en, niveau charisme, il n’en a aucun, il ne fait réagir personne. Tu sais, on se connait à peu près tous dans ce business, on se suit un peu tous et quand tu vois AJ Styles apparaitre sur ton téléviseur, tu sais très bien qu’il est temps pour toi de remplir une nouvelle fois tes pop-corns ou tout ce que tu manges. Car tu sais très bien que importe ce qui sort de sa bouche, tu vas t’ennuyer, tu n’as pas envie de l’entendre parler. Il doit d’ailleurs la plupart de son succès à la NJPW à Karl Anderson qui parlait pour lui, car même dans le pays du soleil levant on sait à quel point ce mec est barbant.

SAM ROBERTS. – Si je suis bien tout ce que tu me dis, tu penses que Styles n’est pas un aussi grand lutteur que tout le monde prétend, je me fis juste aux analyse des journalistes et à ce que tu me dis ?

CODY RHODES. – Je vais te montrer ça dimanche Sam, je vais montrer la différence de niveau qui nous sépare. Que je ne parle pas pour rien, que mes ambitions sont réelles. Je vais pas me cantonner à apparaitre devant une caméra en clamant le fait que l’on ne m’est pas donné ma chance, c’est ce qui montre la différence entre deux personnes, je vais pas attendre que quiconque viennent me donner la moindre chance ou la moindre opportunité, je vais me la créer tout seul, ne pas leur laisser le choix. Leur montrer qu’il est temps que la nouvelle génération prenne le dessus sur le business et que j’en suis un des leaders. AJ Styles n’a jamais voulu affronter la vérité, après tant d’années passer sur les planches come on, s’il devait réellement réussir il l’aurait déjà fait. C’est déjà pratiquement un vétéran, le temps est passé, c’est fini pour lui. On entend toujours parler de ce fameux dernier run mais il n’en sera rien, il n’a juste pas eu de chance d’être tombé face à moi, s’il voulait se relancer il aurait dû affronter un lutteur local, toutes les personnes qui savent ce qu’est le haut niveau savent que Styles n’est pas un adversaire qui inquiète.

SAM ROBERTS. – Je crois qu’on va exploser le temps de vidéo là non ?

Cody se met à rire visiblement un peu gêné par la situation.

CODY RHODES. – Je parle beaucoup trop en fait, c’est juste que c’est quelque chose qui me tient vraiment à cœur, je veux montrer à tout le monde à quoi ressemble leur futur champion du monde.


SAM ROBERTS. – Ah ah, je vois bien, je vois bien, et donc est-ce que tu aurais un petit mot pour la fin ?

CODY RHODES. – Tout simplement, continuez à me suivre, vous ne serez pas déçu. Soutenez-moi et je vous représenterais comme il le faut. Je vais commencer à Mayhem avec AJ Styles, mais ce ne sera qu’une démonstration. Histoire de passer un message, de montrer à tout le vestiaire quel bête vient d’arriver dans leur rang. Je suis pas venu faire de la figuration, je suis venu tous leur botter le cul et m’emparer du titre world heavyweight.

Cody Rhodes se lève et s’empare de la caméra qu’il fait zoomer sur son visage.

CODY RHODES. – Styles, NWG, i’m comin’ for ya’.

Time !